dimanche 26 février 2012

LE 06 . 10 . 2011 . BEGNEMATO - INDELOU - KONSOGOU

7H43 : CECILE toujours emmitouflée dans son duvet à du mal à sortir de son rêve . 






                   Les anciens , EUX , font semblant en faisant croire 
qu'ils font un exercice de haute " voltige ".





Le jour se lève sur le village .
La lumière grandit ,
le soleil pointe le bout de son nez ,
nous donnant un autre éclairage ,
 chauffer ces paroies de roches ,
 mètre de la vie sur la vie .




















 Justement la vie ici commence toujours par la religieuse corvée d'eau . Est ce vraiment une corvée comme nous , nous l'imaginons ?
Peut être pas tout à fait .
Par expérience à l'âge de huit ans , dans mon Quercy  natal ( Tarn et Garonne , France) , à la ferme de mon oncle , nous n'avions pas l'eau courante . Nous allions la chercher  avec des sceaux à la fontaine , à quelques 80 m de dénivelés.
Cela nous paraissait tout à fait normal et ce n'était pas forcément une corvée . C'était dans l'ordre des choses , dans le contexte de cette époque : "Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître " ( 1949 / 1950 ) . Ici , un peu différent quand au contexte . Le puis est pour certains ( es ) , à presque un KM , et les bassines pèsent pour quelques une , leurs 40 litres d'eau  . Pas mal pour de jeunes ados !







Pendant que nous bavardons , les jeunes ont " livré " leur précieuse cargaison , le soleil est bien  à sa place  , les rochers toujours en équilibre , la douche de campagne qui tant qu'elle à de l'eau dans son bidon décoré façon Dogon , ne tombe jamais en panne ,


Les fleurs de liserons ont elles aussi sentient le soleil levant et s'ouvrent à ce nouveau jour ,
Les petits âne , blancs , trottinent toujours vers on ne sais où ,





et nous , nous nous préparons à une marche de quelques heures vers un village Animiste : INDELOU  .
Dans la rue en contre bas , nous ne résistons pas à vous faire partager ce lieu " sacré " .
Petit clin d'oeil à la modernité .











                 Le chasseur du village.....




Le manguier . Les fruits ne sont pas encore mûrs . GRRRRRR ! !
Les choses sérieuses commencent . Nous avons bien fait de partir tôt .
Les contre jours nous étonnent toujours .














                                Le village s'éloigne .















Le plateau de granit matérialisé par cette falaise , s'ouvre à nous
dans toute sa splendeur .......
avec ses cheminées de fées......
ses variation de terrain ( je veux dire de roches ) ,
 là ou depuis des siècles  la végétation se bat pour survivre en trouvant un peu d'humus , accumulé par le vent et les rares pluies  .
 Les hommes d'ici ont assurément pris ce modèle de résistance à l'environnement . ADMIRATION !







Dans c'est esprit , la moindre petite surface sera exploitée pour la culture , même à des KM de leur habitation.














Un peu plus loin , BELCO nous fait découvrir le fonio . Une graminée à la graine minuscule très difficile à cultiver, et a qui une énorme importance au Mali , pour ses qualités nutritionnelle , médicale ....

Voici un lien qui vous fera mieux connaître le fonio .


Que faire avec le fonio ?


Imaginez les précautions pour récolter cette plante !






Le fonio dans son environnement .





Un peu plus loin un attelage . Le harnachement est  très local . Çà fonctionne ! ! Il faut simplement bien équilibrer la charge . Sans sous ventrière le char se soulève ,alors attention ! ! ! !




Un chasseur paysan fier comme LAWRENCE D'ARABIE ou peut être ARTABAN !!
Belco s'éloigne un peu et nous ramène un pied d'arachide sauvage . Nous n'avions aucune idée sur  cette plante .
En fait l'arachide est de la famille des légumineuse .
Très rigolote comme plante . Après la fécondation
l'ovaire est porté en terrer par un petit fil/racine et le fruit se développe à une profondeur de 3 à 4 cm . Le sol sablonneux d'ici lui convient très bien .






Entrée d'INDELOU .
Comme d'habitude , et ce n'est pas pour nous déplaire , les enfants viennent à notre rencontre .



Ils aiment voir et toucher de près cette barbe blanche ,inhabituelle chez eux .






Une superbe jeune fille chargée de bois de chauffe, nous rejoint , fait un brin de causette , et rejoint sa maison . On aime ces images ! Au loin on devine la fameuse Togouna .



                            Le portrait flou de c'est enfant derrière cette
                            branche de millet nous parle bien !




Nous entrons dans le village . ATTENTION : ici les traditions son fortes !
Belco nous brife sur l'attitude à avoir :
- vous marchez sur mes pas .
- il y à beaucoup de lieux qui paraissent tout à fait banal , mais qui sont sacrés .
- il ne faut pas pénétrer dans une habitation sans y être invité , ce serait perçu comme un offense .
-Nous somme dans un village à croyance Animiste. Respectons cela .
Le village est construit de 50 % de maisons en torchis , et 50 % de murets en pierres sèches prélevées sur place, ce qui lui donne c'est aspect caméléon , complètement intégré au site .





Le four traditionnel prône en bonne place .








Les ruelles sont étroites et sinueuses , un peu comme s'ils voulaient se protéger d'un éventuel
 ennemis ou prédateur .




La TOGOUNA , prône  sur le village et tout à côté cette bizarre construction qui n'est autre qu'un mausolée / sanctuaire, ou les dépouilles des chefs de village sont déposées .

L'échoppe du forgeron . Il a une grande importance
dans la communauté .

Depuis la TOGOUNA , le village se dévoile , nous
montre toute son architecture typique et atypique .
Le toit de l'échoppe ou nous boirons un petit coup, nous garantissant un peu d'ombre , nous montre
le savoir faire de ses habitants .

Surprise ! Est-ce pour les touristes?Difficile à croire !

Nous sortirons du village par un autre chemin .









Tiens tiens , un école construite par des Italiens .


Le chemin du retour ressemblera à celui de l'aller . Il fera simplement beaucoup plus chaud .
Nous retrouverons un déjeuner et surtout de bonnes nattes pour faire une sieste salutaire . Il est 14 H .



Chacun profite de ce moment à son rythme .




vers 16  H 30 , BELCO nous propose une autre balade . Le superbe belvédère depuis le  bord de la falaise .






En passant nous rendrons visite à son ami le chasseur .


Il nous présentera ses armes de chasse ,
ses trophées ,
ses coiffes traditionnelles ,
qu'il prètera à Bernard le temps de la balade ,
tout son attirailest là.
La coiffe en cuir pèse "un âne mort " !
et , son singe qui n'a pas apprécié la barbe de B. B ,

et son four ou il fait mijoter son casse croûte .
Nous traversons le village et toujours sur ce
 magnifique plateau de grès , 
avec ses roches qui semblent façonnées par la 
main de l'homme . La nature nous étonnera jusqu'au bout par la richesse de son inventivité .







Le porte bonheur du chasseur en main ,




nous atteignons le bord de la falaise de Bandiagara .
Une brume de chaleur mêlée de sable venu du désert , estompe la vallée ce qui lui donne c'est aspect un peu fantomatique .
Pas déplaisant du tout . .





























Au pied de cette falaise majestueuse , un troupeau 
rejoint le point d'eau .


La danse du chasseur ???
Retour au " bercail "
La sculpture d'un français : le penseur .
Une source sort là ! en plein milieu du plateau ! ?. Elle lave son linge le plus " naturellement " du monde .






Pour le plaisir des yeux !















Celles-ci transportent ,





pendant que celle-ci se fait aider par le vent pour vanner le mil .
Toujours élégant le geste .

Ce volet enrichi de ses sculptures .
18 H : Nous prendrons congé de notre hôte Daniel ,




pour rejoindre KONSOGOU . Nous arriverons probablement en début de soirée . Nous espérons avant la nuit .

Tiens , nous n'avions pas encore vu la culture des oignons . BELCO nous explique que depuis quelques années les paysans se regroupent pour cultiver . Ils ont creusés des mares pour stocker l'eau pendant la saison des pluies , ce qui leur permet d'arroser pendant au moins toutes les récoltes . Plusieurs par an .
SOLIDARITÉ !
Leur système d'arrosage  : la calebasse .

Un jour peut être la moto-pompe . En attendant , avec se principe , la communauté est soudée , le dialogue existe , l'individualisme n'est pas de mise .
MAIS .......


                                      Nous marcherons quelques heures vers l'ouest , d'une fracture à l'autre .
                  Toujours aussi surprenantes  .












                                                         Le minéral nous submerge .




Le végétation se débrouille comme elle peut .




Là ou elle peut .

La soirée s'avance 


Ici un ruisseau et bien entendu (çà coule de source ) , une culture de riz d'un beau vert éclatant .
RAFRAÎCHISSANT ! ! 


Suffisamment d'eau pour le riz .




18 H 50 /Nous arrivons à notre destination .
Abraham nous attend avec sa femme et son nouveau né . 
Son campement est accueillant . 
Dans ce 1er petit bâtiment sans toit , nous prendrons une douche là , à la belle étoile . 
Il fera nuit à ce moment là .
Au fond sur le toit les moustiquaires de nos CHAMBRES , sont montées .
RASSURANT ! ! 





Le dîner est prêt .
La nuit est tombée .
LES MOUSTIQUES DEGUSTENT DE LA CHAIR FRAÎCHE !  !



Tout va bien ! ! !

A demain si vous le voulez bien .
Nous nous seront là