mercredi 28 mai 2008

Hommage à notre ami Félix

Texte écrit par Arlette pour Félix, lu le jour de la cérémonie ici en France



A notre Félix

Notre Félix était l’ami de tous
Notre, pour nous consoler, pour résister, pour faire du NOUS.

Tu nous manques, douloureusement, cruellement, amèrement.
Vivre, vivre avec ton absence et les souvenirs qui nous submergent, mêlant les époques, le comique et le tragique, l’amour et l’amitié, aventure, mésaventures, complicité, ingéniosité et toujours, ton sourire, ta pudeur, ta gentillesse, ta bonne humeur,
ta discrétion.
Pas un d’entre nous que tu n’aies dépanné, réparé, aidé, rassuré…
Pas un non plus que tu n’aies vu arriver, couvert de cambouis !
Mécano dans l’âme ! Mais si tu excellais en mécanique, tu as eu bien d’autres activités : militant écolo de la première génération, moto, photo, spéléo, rando, escalade, parapente, sculpture sur neige, chant, parapsychologie, plus récemment, la voile, l’informatique avec ses déboires…
La liste est trop longue… sans oublier tes confitures et tes légendaires liqueurs en tous genres !
Intéressé par tout, particulièrement avec risque…
Maintes fois tu as défié le danger, flirté avec la mort, refusant de ralentir, de vieillir. Tu y es parvenu !
Nous laissant orphelin de toi, nous léguant en héritage à chacun, un bout de vie !
Nous sommes tous porteur d’une histoire, d’un fragment, d’une période !
Tous les épisodes de ton parcours sont ici réunis ; c’est un instant unique.
Amis de toujours, copain d’hier et d’aujourd’hui, nous formons une mosaïque, un puzzle.
Si un instant, par la pensée, nous cousons ensemble ces pièces de mémoire, nous aurons le patchwork achevé, le bonhomme…Et pour ne pas confondre le silence et le néant, chacun de nous repartira avec sa part à lui, et tu te disperseras en une multitude de mémoire…



Un autre texte parvenu de Madagascar par sms, de la part de son (et de notre) ami Fred :


Félix, mon ami d’enfance de toujours,

Je viens juste de te retrouver pour déjà te perdre, mais tu es venu me dire au revoir avant de partir pour l’autre monde.
Je suis fier d’avoir été ton ami et d’avoir partagé tes dernières vacances.
Je ne me souvenais plus à quel point tu pouvais être gentil !
Emporte avec toi tout l’amour qu’on peut te donner.