Nous reprenons le blog là ou nous nous sommes quittés : le18 décembre .
Le 18 au soir nous prenons un train de nuit pour SAPA via LAO CAI à la frontière chinoise . Arrivée au tout petit matin , nous prenons un mini bus pour SAPA . 1 h 30 de route de montagne . SAPA est à 1500m d'alt . Réception à l'hôtel , prise de contact avec la guide (une Muong noire ) qui ne parle que l'anglais . Encore une fois un jeune Italien , Massimo , parle l'anglais et se débrouille très bien en Français . Ça aide , et il nous aide bien . Un petit bonjour particulier à lui . SALUT MASSIMO !! 9h 30, nous voila partis pour 16 km dans la montagne et les rizières en palier . Ce soir nous dormirons chez l'habitant . Nous sommes curieux devoir çà !
Des femmes Muong nous accompagent . Assez rigolo . Devant l'hôtel , il nous semblait bien qu'il y avait un stratagème . En fait elles ont choisis chacune leur client , en discutant entre elles , et elles ont fait notre chaperon , individuellement , et nous voila partis pour une randonnée de deux jours , dans les rizières de montagne .
Les femmes ,principalement elles , viennent ici pour vendre , acheter , discuter . Un vrai lieu de rencontres comme nous les avons connus dans les années 50 . Le déclencheur du Nikon à faillit sauter !! Toutes ces couleurs ,ces visages , burinés pour certains(es) ,patinés par ce climat qui ne doit pas faire de cadeaux , mais que les Muongs maîtrisent parfaitement .
Ces coiffes étonnantes perchées sur des cheveux tressés comme des hiéroglyphes , des hottes accrochées dans leur dos par deux petites sangles, enfin tout un peuple qui vit à des milliers de km de chez nous et dont nous ignorions tout d'eux, du moins en ce qui nous concerne . Çà c'est toujours étonnant !
Vu d'ici , nous découvrons SAPA et son environnement .Il fait très beau . Il parait que ce n'est pas toujours le cas .
C'est le matin,en chemin nous recontrons les vilagois
et les villageoises qui vont au maché.
La brume de la nuit se lève pour nous laisser découvrir ses montagne totalement scultées par la main de l'homme . On ne peut qu'être admiratif devant un tel spectacle et humble devant tant de détermination à trouver l'énergie pour survivre dans ce milieu , qui pourrait être laid si les machines avait remplacé l'homme. Mais ces femmes et ses hommes ont finalement su harmoniser leur travail et leur lieu de vie à leur image : beau , et façonné artistiquement . Des artistes paysants . Il nous tarde de voir la suite .
Dans les endroits stratégiques ," nos chaperons " , qui sont de vrais chamois , nous font voir ou poser nos galoches dans la boue, pour éviter de nous étaler lamentablement . Elles avait très peur pour nous . C'etait mal connaître les St Hilairois !!.
Tout en marchant , elles nous offrent des petits presents fabriqués avec des herbes ou des feuilles . Vous devinez pour quoi? Bien sur dans leur hotte , bien cachés sous des tissus , des objets qu'elles vont nous proposer à la pause . Incroyables l'énergie dépensée pour quelques dongs!! . (1 euro = 27 000.00 dvn . 10 000.00dvn = 1kg de bananes sur le marché ) . Rien ne leur fait peur , même pas 16 km de marche avec des bottes en caoutchouc et pour quelques une : un enfant dans le dos .
Tout en marchant , elles nous offrent des petits presents fabriqués avec des herbes ou des feuilles . Vous devinez pour quoi? Bien sur dans leur hotte , bien cachés sous des tissus , des objets qu'elles vont nous proposer à la pause . Incroyables l'énergie dépensée pour quelques dongs!! . (1 euro = 27 000.00 dvn . 10 000.00dvn = 1kg de bananes sur le marché ) . Rien ne leur fait peur , même pas 16 km de marche avec des bottes en caoutchouc et pour quelques une : un enfant dans le dos .
A SUIVRE .......
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